Les poèmes d'un rêveur

A ma fée.



J'étais en perdition dans une plaine noire,
Ma vie était pour moi devenue vide de sens
A un amour sincère je voulais tellement croire
Mais ce doux mot rimait encore avec souffrance.

Au milieu de la nuit le ciel s'est éclairci,
La lune étincelait dans toute sa splendeur,
Les étoiles brillaient et un ange a surgi,
A présent il me guide loin de toutes mes peurs.

Le chemin de ma vie, reste fort broussailleux,
Dès que mon ange est loin la plaine redevient sombre
Mais je sais que sur moi mon amour a ses yeux
Et que dans mon malheur il efface les ombres.

Passer ma vie sans toi mon ange serait bien terne,
Trop éloigné de toi je deviens malheureux,
Mais quand j'entends ta voix j'oublie toutes mes peines,
A la vue de ma fée je redeviens heureux.

Amour perdu.




Égaré dans la monotonie de la vie,
Les bras du démon de l'amour s'ouvrent à moi,
Ils me tirent vers le bas, et m'entraînent dans la nuit,
Au fin fond des ténèbres, mon âme s'envole vers toi.

Ta beauté ô ma fée éclaire ma terreur,
De tes ailes d'argent tu es venue des cieux,
Mon désespoir s'enfuit, tu effaces mes peurs,
Ta robe et tes bijoux étincellent de mille feux.

Je voudrais tant mon ange, m'envoler dans les airs,
M'en aller avec toi, loin de cette cruauté,
Marcher main dans la main, s'asseoir devant la mer,
Et observer ensemble de nos cieux la beauté.

La vie auprès de toi ma fée serait si belle
Malheureusement je vois, que de moi tu ne veux.
Les vagues de ma vie ne sont plus du tout belles
Le ciel de mon esprit s'assombrit peu à peu.

Trépas.





Par une froide journée, alors que vient la Nuit,
Dans les flots déchaînés, du rivage je m'éloigne,
L'eau pénètre mon corps, et le froid m'engourdit,
Alors que dans ma tête des souvenirs m'empoignent.

Les larmes de mes yeux ruissellent sur mon visage,
Au milieu de la mer un amoureux se meurt,
Je n'aperçois au loin déjà plus le rivage,
Viens donc à mon secours, ô mon ange, mon âme soeur!!

Tu es venue sur Terre, es entrée dans ma vie,
Ce moment fut pour moi le plus beau parmi tant,
Ta robe étincelante a éclairé ma nuit,
Vers les cieux de tes ailes tu t'envoles à présent.

L'Océan de ma vie ne fut rien que tumulte,
A présent il s'infiltre au plus profond de moi,
Jamais plus ô mon ange, je ne vouerai ton culte,
Fort cruelle fut ma vie, fort doux est mon trépas...

Désespoir.

Par un dimanche froid, gris, pluvieux et terne,
J'erre sur la falaise, au gré du bruit de l'eau
La mer est déchaînée, j'ai le moral en berne
Je m'apprête à sauter, à sombrer dans les flots.

Je ne puis plus trouver aucun sens à ma vie
Mon désespoir est grand, ma douleur est immense
Ma vie est désolante, et mon ange me fuit
Ma seule raison de vivre n'est plus, je me lance.

Ma chute est infinie, mais je tombe en silence
Mon ange m'apparaît, mais il est bien trop loin
Pour venir me sauver, et inverser le sens,
De ma chute effrénée qui ne prend jamais fin.

Je m'enfonce doucement dans le froid de la mer
L'eau entre dans mon corps, et m'arrache à la vie.
Ô mon bel ange, ma fée, qui reste sur la Terre
D'un amoureux qui meurt, entends tu donc le cri?

Dépendance...

Alors que vient la nuit plus que tout je désire
M'assoupir dans les bras de l'ange de la mort.
La journée fut terrible, et le soir est bien pire
Ma lame est dans ma main, elle attend mon accord.

Je m'apprête à donner une fin à ma vie
Lorsqu'au loin dans la nuit la voix d'un ange m'appelle
Sa blancheur, sa beauté, illuminent ma nuit
Une lueur d'espoir a surgi dans le ciel.

J'étais au bord du gouffre, et tu m'as arrêté,
Ta douce voix mon ange, a retenu mon bras.
Au fond du désespoir, ta beauté m'a sauvé
La détresse s'est enfuie, laissant place à la joie.

Ta beauté ô ma fée fait chavirer mon cœur,
Et ta voix cristalline résonne comme la pluie.
Ta présence près de moi, efface toutes mes peurs
Ne me quitte jamais, mon corps, mon cœur, ma vie!